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Usine Chimique  
France

Reports1
First reportJanuary 31 2021
by ADEXPLORE



Usine chimique de textile
by ADEXPLORE on January 31 2021 20:06 hr CE(S)T   Shortlink to this report: [ https://urbx.be/ebcy ]

Finding out the location
  very easy
Access
  easy
Safety
  very safe
Risk of being seen
  very high
General condition of the place
  good
Traces of vandalism
  none or very few
Good place for taking pictures?
  very good
Did you see other people?
  none or very few


Visit date    October 24 2020 at 16 hr
Visit duration    3 hours

L’exploration d’une industrie chimique
Nous arrivons sur le territoire français en fin d’après-midi après une journée d’exploration bien chargée.
Nous avions gardé ce spot en dernier pour finir le week-end en beauté.
Accompagné de mes deux camarades habituels, nous nous dirigeons vers l’adresse trouvée qui se situe dans une zone industrielle d’une région de France.
L’avancée se fait tranquillement, nous trouvons même un parking à proximité de notre cible et nous réfléchissons alors à comment accéder le plus discrètement possible aux bâtiments.
La route était trop fréquentée que pour l’emprunter, mais c’est là que nous trouvons un trou dans l’enceinte qui protégeait l’entreprise. Pour y accéder, nous devions progresser sur des rails de chemin de fer. Ce n’était pas une situation très « safe » donc nous n’avons pas perdu de temps pour nous glisser dans ce trou.
Au niveau historique cette industrie chimique basée sur le textile, a été créée dans la période d’entre deux guerres. Celle-ci produisait en grande partie de la soie artificielle. Pour des raisons financières à la fin du XXe siècle, cette filiale a dû fermer ses portes et malheureusement licencier ses employés.
Pour l’anecdote, ces travailleurs ont menacé d’utiliser les produits chimiques pour faire exploser l’usine.
Lors de nos premiers pas dans cette industrie, nous nous trouvons dans des pièces très sombres, nous devions faire attention aux moindres détails, jusqu’au moment où nous trouvons une pièce fermée où se trouvaient encore certaines machines.
La pièce maitresse de cette exploration était sans doute l’escalier, imposant, avec une ferronnerie encore en parfait état. Il reposait au milieu du hall juste à côté de l’ascenseur.
Au premier étage, rien de bien spécial, de grandes pièces vides qui devaient servir de bureaux administratifs.
À l’étage supérieur, le long couloir était éclairé grâce à des vitraux épais. À ce niveau du bâtiment, nous devions faire très attention à ne pas trop trainer devant les grandes fenêtres parce que de l’autre côté de la route se trouvaient quelques habitations capables de nous repérer.
Au dernier étage de cette première partie, une pièce photogénique nous attendait laissant exprimer un charme fou malgré le fait d’être dans une zone abandonnée.

Nous redescendons alors pour nous diriger vers la deuxième partie, les ateliers.
Nous trouvons dans un premier temps des salles remplies de documents diverses, nous avons de la chance que ce lieu n’est pas encore très connu pour que ce soit encore si bien conservé.
La pièce suivante nous réservait quelque chose de fantastique. Cela ressemblait à une vitre opaque, ou alors très sale, mais en éclairant celle-ci de l’autre côté, ça me permettait de réaliser un cliché plutôt dramatique voire tiré d’un film d’horreur de la silhouette de mon camarade.
Dans la suite de l’exploration, nous nous sommes retrouvés dans d’immenses hangars, où le stock de pièces de rechange côtoyait les produits chimiques encore emballés dans d’énormes sacs faisant notre taille.

Dans le second hall, tout était vide, il n’y avait que cette verrière au plafond qui s’étendait sur des dizaines de mètres. Ce hangar devait servir de zone de décharge pour les camions. Je dirais que c’était une surprise de trouver cette pièce, elle avait un charme dingue malgré les murs glacés et tachés par l’humidité.
Dans le dernier hangar, plongé dans le noir complet se trouvaient des centaines de sacs remplis de produits chimiques.
Lors de l’extraction nous devions faire encore plus attention de ne pas nous faire repérer avec nos lampes frontales qui se voyaient davantage avec la nuit qui commençait à tomber.
C’est une fin d’exploration que nous qualifieront d’internationale.




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